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Boudriga : Il faut aller au FMI avec des réformes 100% tunisiennes

Abdelkader Boudriga, président du Cercle des financier tunisien, était l'invité de Midi Show, ce lundi 22 mars 2022, pour revenir sur l'abaissement de la note de défaut, à long terme, des émetteurs en devises étrangères (IDR) de la Tunisie de "B-" à "CCC", par l'Agence de notation Fitch Ratings. Boudriga a expliqué que la régression de cette note indique que les risques de non remboursement des dettes de la Tunisie, selon l'agence, ont augmenté.
Et d'ajouter que l'incapacité d'honorer les dettes intérieures ne veut pas forcément dire faillite

"Aucun pays au monde n'a fait faillite, à cause du non-remboursement des ses dettes intérieures", a-t-il affirmé.

Boudriga a, par ailleurs, considéré que la sortie vers les marchés internationaux dépend de l'accord avec le Fonds monétaire international, soulignant qu'il y a une possibilité de mobilisation, à partir des ressources internes..."mais qu'il existe des parties qui poussent à l'endettement extérieur..'', a-t-il dit'

Dans ce contexte, l'invité de Midi Show a  réitéré la nécessité d'aller au Fonds monétaire international, en présentant un plan de réformes 100% tunisiennes.


"Il faut penser à changer le modèle économique en Tunisie...On se base sur le même modèle depuis 40 ans. Ce système a réussi auparavant, mais aujourd'hui, nous avons besoin de changement", a-t-il noté.

Il a, par ailleurs, considéré que ceux qui ont gouverné depuis 10 ans, ne correspondent pas au peuple tunisien.